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    Tsukiji

    Le temple du toro

    Tsukiji est le plus grand marché aux produits de la mer du monde. Cette criée couverte pouvait se visiter, mais il était difficile d’assister au moment fort de la matinée, dès 4h30, la vente aux enchères des thons rouges à la chair grasse, appelés toro. La joute entre les négociants pour les plus belles pièces était acharnée. 

     La machine à glace

     

    Blottie dans un coin de l’immense hangar, la machine concasse les blocs de glace à la demande des poissonniers de Tsukiji.

    À l’image de cette boutique, le marché était vieux, les structures ferreuses rouillées, le bois omniprésent. Même si la sensation de crasse s’estompait devant les incessants lavages à grande eau effectués par le personnel, Tsukiji appartenait déjà au passé.

    L’ultime résistance des poissonniers n'a retardé que de quelques années l’inéluctable déménagement vers une structure aseptisée, à Chiba, dans la périphérie de Tōkyō. La fin d’une époque, le début d’une nouvelle ère pour le plus grand marché aux poissons du monde.

    Accueil

    Ce jeune apprenti essaie de capter les secrets d’une découpe précise. L’angle de la lame, la position de l’avant-bras, la précision du geste et la concentration de son aîné confèrent une intensité à la scène. Mais peut-être est-ce la valeur de plusieurs centaines d’euros de cette pièce de thon qui donne à cet instant toute son importance ?
    La coupe tout juste terminée, la pièce de toro retourne dans une vitrine réfrigérée. La lame du sabre est aussitôt essuyée - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Cette pièce brute est réservée. A l'arrière-plan de fines tranches fraîchement découpées attendent l'inspection finale du client - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Déchets - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Têtes de thon - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    L'heure des comptes - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Les parties les moins nobles du thon sont enlevées. Elles seront vendues à un prix inférieur - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Différents morceaux sont présentés au client qui effectue son choix en fonction de la couleur et de la tenue de la chair - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Le toro est découpé en fines tranches de 5 à 6 mm. Elles sont inspectées une à une par le client et les employés - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    L'espace est restreint, des échelles permettent de stocker en hauteur les caisses de plastique et de polystyrène - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Têtes de thon - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Le bilan de la journée - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Le thon rouge ordinaire (maguro) est congelé et débité à la scie
    Le prix du thon rouge gras est si élevé que toutes les parties exploitables sont vendues, rien ne se perd
    Les lavages à grande eau ne font pas oublier la vétusté et parfois la crasse présentes à Tsukiji
    Préparation des commandes de maguro - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Ce restaurateur vient lui-même chercher sa commande de poissons - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    La matinée touche à sa fin, le travail se termine - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Le fugu, découpé en fines tranches translucides, est dégusté en sashimi. Avec le toro, il est l'un des poissons le plus cher. - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Pieuvre ou poulpe (tako) - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Ikura, les oeufs du saumon - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    De surprenants chariots électriques permettent aux employés de se déplacer dans les allées étroites du marché.
    La rouille dévore ce compteur électrique - Marché aux produits de la mer de Tsukiji
    Camionnette et voiture à bras se côtoient aux abords du marché - Marché aux produits de la mer de Tsukiji

    Accueil

    Sushiya

     

    Où, sinon à Tsukiji, manger un bon sushi ? La fraîcheur du produit ne peut être mise en doute, il a été acheté le matin même au marché, ou du moins l’espère-t-on ! Vers midi, les files d’attente s’allongent en devanture, les gargotes sont bondées. Deux clients sortent, immédiatement remplacés par deux nouveaux. Un plan de travail, un comptoir derrière lequel se restaure une douzaine de gourmets. Le plus simple est de commander le plateau Otake, au nom du restaurant. 

    Thon, crevettes, saumon, noix de Saint-Jacques, seiche, maquereau, oeufs de saumon, chinchard, omelette sucrée  sont délicatement posés sur une boulette de riz vinaigré pétrie au creux de la main du cuisinier.

    Il ne reste plus qu’à déguster ces nigirizushi, après les avoir légèrement imbibés de sauce soja. Il est recommandé de se refaire le palais en dégustant une fine tranche de gingembre mariné, entre chaque sushi. Bon appétit !

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    Copyright Muriel et Stéphane Fauchard - Tous droits réservés -  Crédits photos - Muriel et Stéphane Fauchard - Contact