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    Izakaya à l’abri du chikatetsu.

    Izakaya

     

    Avec quelques collègues de travail pour boire un coup, seul pour manger en vitesse avant de prendre le dernier train, avec une amie pour une soirée les yeux dans les yeux, avec les copines pour une sortie entre filles, l’izakaya est le bistrot préféré des japonais.

    L’accueil du patron est chaleureux, les serveuses sont très prévenantes et souriantes. Le mobilier bon marché, quand il ne s’agit pas de caisses de récupération, est ingénieusement installé.

    On y boit, on y grignote, on discute de tout et de rien, on rigole et parfois on y mange ! 

     

    L’échoppe est minuscule, ouverte sur le trottoir. Un comptoir, quatre tabourets, un plat unique : un bol de pâtes au sarrasin, des soba, dans un bouillon de viande de porc. En supplément, quelques tempura, des crevettes ou des légumes frits, complètent la carte. Femmes au foyer, employés de bureau, ouvriers d’un chantier à proximité se pressent pour avaler cet en-cas consistant. La gargote est vieillotte, le mobilier en inox est cabossé, marqué par le temps à l’image des deux cuisiniers qui servent inlassablement les clients qui affluent lors de la pause méridienne.

    Accueil

     Irasshaimasu ?

     

    La journée du salaryman débute de bonne heure et se termine tard. Non qu’il ait beaucoup de travail à abattre, mais le cadre modèle se doit d’arriver le premier au bureau et d’en partir le dernier. Alors, lorsqu’il sort à la nuit tombée, s’il ne passe pas la soirée avec ses collègues, il se rend dans un des nombreux petits restaurants présents dans les rues aux alentours de la gare pour y avaler en vitesse un bol de ramen, quelques boulettes de takoyaki ou un tonkatsu. 

    Il est accueilli par un irasshaimasu sonore, repris par tout le personnel de l’établissement qui lui souhaite ainsi la bienvenue. Le service est rapide. Les Japonais passent peu de temps à table. Aussi, quelques minutes plus tard son repas terminé, il ne lui reste plus qu’à attraper un train pour rejoindre son domicile. 

    Okonomiyaki

     

    Du chou, de la farine, du mochi et un oeuf pour lier cette base, et puis du porc, de la seiche, une ou deux crevettes, ou quelques morceaux de poulpe, un peu de mayonnaise, une sauce sucrée, de la bonite et le tour est joué. “L’omelette” cuit sur la plaque d’inox. 

    L’okonomiyaki est né à Osaka. Lorsque les temps étaient durs, que les vivres venaient à manquer, que l’on ne mangeait pas toujours à sa faim, les cuisinières réunissaient tous les ingrédients à leur disposition et composaient un plat chaud et légèrement sucré, pour oublier la misère et les inquiétudes du lendemain.  Depuis, ce plat littéralement composé selon les désirs de chacun, a conquis le Japon. 

    Ueno - Izakaya à l'abri du chikatetsu, le métro aérien
    Omoide yokocho, petite rue près de la gare de Shinjuku
    Omoide yokocho, petite rue près de la gare de Shinjuku
    Omoide yokocho, izakaya spécialisée dans les yakitori, des brochettes d'abats de volailles
    Ueno - Izakaya à l'abri du chikatetsu, le métro aérien
    Golden Gai, devant une échoppe de ramen, des spécialités de nouilles chinoises
    Brasero dans la rue - Golden gai - Shinjuku
    Intervention des secours, suite au malaise d'un client - Shinjuku Kabukicho
    Izakaya, devant un bol de pâtes - Shimbashi
    Izakaya, devant un bol de pâtes - Shimbashi
    Takoyaki, boulettes au poulpe - Shinjuku Kabukicho
    Okonomiyaki, l'omolette japonaise
    Izakaya dans les marchés couverts de Naha - Okinawa
    Izakaya un peu plus luxueux, avec une vue sur la mer - Okinawa

    Shinjuku, omoide yokocho

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