Golden gai

Les micro-cafés

Six petites ruelles, témoignage du passé de la ville ? Des baraques de bric et de broc, construites dans l’urgence de l’après-guerre ? Un pied de nez à l’urbanisme effréné de Tōkyō ? Deux cents cafés côte à côte, les uns sur les autres ! Des échoppes à l’étage alors que leur rez-de-chaussée est minuscule ! 
Mangas, rock, Rolling Stones, reggae, baseball, des thèmes clairement affichés sur les portes, comme une mise en garde. Telles sont les images et les interrogations que peut provoquer une visite du Golden Gay. Certains bars accueillent une clientèle d’habitués. Ils n’ont parfois que quatre ou cinq places et l’admission d’un nouveau client ne peut se faire que sur cooptation.  

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Ce bar est tenu par deux fans de music punk

D’autres établissements sont ouverts à une clientèle nouvelle. Ceux-ci affichent généralement leurs tarifs à l’extérieur, parfois en anglais. Un système avec paiement d’une charge, une sorte de droit d’entrée en plus des consommations, est encore présent dans le quartier. Il a cependant tendance à disparaître.
Le plus difficile reste de découvrir l’entrée du Golden gay. Peu après le sanctuaire Hannazono, une petite ruelle serpente entre les immeubles et permet d’y accéder. Aucune indication, ni lumières ni bruit, rien ne laisse présager sa présence. Un peu de chance et une certaine tenacité sont nécessaires pour accéder au dédale de bistrots et faire partie des initiés.

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Entre deux troquets...

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