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    Sumo

    Rikishi 

      

    Les combattants dans l'art ancestral du Sumo sont appelés Rikishi, littérallement, hommes instruits dans l'art de la force.  Ils se rencontrent six fois l'an, lors de tournois qui se tiennent à Tokyo, Osaka, Fukuoka et Nagoya. 

     

    Les hommes forts de Ryōgoku !

     

    Un sumotori s’assouplit dans l’entrée, à même le carrelage. Deux autres prennent le frais dans la rue en réalisant quelques mouvements d’échauffement. La salle est exiguë. 

    Ils sont pourtant près d’une vingtaine autour du dohyō, le cercle sacré, en terre battue, délimité par une grosse corde de paille de riz. Dans un coin, un rikishi frappe de la paume des mains le teppō, un gros poteau de bois. 

    Soudain, l’entraînement change d’intensité. Les combatttants se jaugent, se repoussent puis s’affrontent. 

    Accueil

    De sueur et de sang

     

    Les impacts sont violents. Les têtes s’entrechoquent, les fronts rougissent et parfois une goutte de sang perle, aussitôt essuyée pour ne pas souiller le sol du dohyō. L’effort est intense, les assauts se succèdent et les hommes forts de Ryōgoku sont rapidement en sueur, le souffle court, à chercher l’oxygène dans la moiteur naissante du début de la matinée. 

    Au signal guttural de l’entraîneur, l’aire d’argile est balayée, la poussière tamisée. L’occasion de récupérer, avant de repartir au combat.

    Entrée de la heya Arashio, une écurie de sumo à Tokyo
    Le lieu est exigu
    Un peu d'air, un peu d'espace pour récupérer ou se soigner
    Shiko dachi, la position au départ du combat
    La souplesse est particulièrement travaillée
    Les corps portent les stimates des combats
    La main saisit, frappe mais reste toujours ouverte. Le poing n'a pas lieu d'être dans ces combats de seigneurs.
    Le dohyō, cerclé de pailleest fait d'argile noire
    L'entraînement, dans une chaleur moite, est éprouvant.
    Les exercices de poussées débutent...
    ... sous le regard des anciens
    A l'arrière plan, un rikishi travaille au teppō
    Ces échanges ne sont pas vraiment des combats, mais plutôt des éducatifs
    Après plusieurs aussauts, la résistance est travailléee en effectuant le tour du dohyō en shiko dachi.
    Les chocs sont violents
    Le dohyō devient glissant, il y a trop de poussière. Un petit coup de balai et l'entraînement peut reprendre.
    Sumo en shiko dachi
    Les pieds sont râpés sur le sol de terre
    Auto-portrait

    De nombreux reportages sur les arts martiaux japonais et plus particulièrement sur le karaté sont à découvrir sur le site : www.karate-fauchard.com

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